Fincher sur Netflix !
C’est ce jeudi 2 mars que Netflix a enfin sorti la bande annonce de sa nouvelle série : Mindhunter
Coup de maître, c’est littéralement une minute de pur bonheur, où nous restons scotchés à l’écran, impatients d’être en Octobre, date de la diffusion des premiers épisodes. C’est effectivement du David Fincher que nous voyons là, c’est lui qui réalisera les trois premier épisodes, comment ne pas reconnaître cet esthétique si méticuleusement travaillé tel que chaque plan est chargé de symbolique.
https://www.youtube.com/watch?v=LR3G1lWbnUU
Adapté d’un roman éponyme, Mindhunter, c’est l’histoire d’un agent d’une unité d’élite du FBI dédiée aux crimes en séries, qui développe au fur et à mesure des techniques de profilage. Fincher était donc le réalisateur parfait, lui qui est connu pour son style sombre, violent et poignant, plongeant le spectateur dans son univers, et le maniant à sa guise.
Mais qui est exactement David Fincher?
Fincher, c’est un passionné de Georges Lucas, qui dès ses huit ans, a déjà commencé à réaliser des films dans le cadre familial. C’est donc tôt qu’il s’est éloigné de la voie scolaire pour travailler comme « technicien à tout faire » sur les plateaux. Ce n’est qu’après, en 1980, à l’âge de 18 ans, qu’il est engagé par Industrial Light and Magic, une société d’effet spéciaux de cinéma, fondé par Georges Lucas lui même.
Quatre ans plus tard, il quitte l’ILM pour tourner une publicité pour American Cancer Society. Cette publicité attirera l’attention des producteurs : c’est son premier coup de maître : montrer un fœtus fumant une cigarette pour alerter les femmes enceintes de ses dangers.
https://www.youtube.com/watch?v=iUolSGfXbN0
Il continua à réaliser des publicités durant plusieurs années, mais également des vidéoclips pour plusieurs chanteurs et groupes célèbres : Michael Jackson, Madonna, Les Rolling Stones… Il créa même par la suite sa société de production, Propaganda Films, qui a tout de même réalisé près d’un tiers des vidéoclips de l’industrie américaine des années 90.
https://www.youtube.com/watch?v=Te6VBiRjhqA
Arriva enfin, en 1992, son premier long-métrage. Il a eut la dure tâche de succéder à James Cameron pour son film, Allien 3. Bien que les critiques aient été mitigés, ce fut un certain succès commercial. Mais c’est trois ans plus tard que Fincher, dégouté après son premier court métrage (la grosse production ne le laissait pas agir à sa guise) tomba sur le script de Se7en.
Se7en, c’est du glauque, du dégout, aucun repère pour le spectateur incapable d’éprouver de la compassion pour les victimes qui représentent les sept pêchers capitaux et encore moins d’attache sur les deux policiers ayant eux aussi leurs propres vices. Se7en, c’est le twist final qui prend aux tripes et qui marque plusieurs jours durant. Un film inoubliable.
L’effet fut immédiat, pour un budget de 33 millions de dollars, c’est 320 millions de dollars de recettes dans le monde : Fincher s’impose comme une référence en partie grâce à son soigneux travail sur la lumière, se fait reconnaître dans la profession, mais surtout, il a rencontré Brad Pitt avec qui il tournera de nombreux films par la suite.
Fincher continue dans sa lancé de film sombre, qui pourtant, apportent une critique de notre société très approfondie. Il sortira The Game, l’intrigante histoire d’une riche homme d’affaire qui accepte de jouer à un mystérieux jeu dont il va vite se sentir dépasser, puis, en 1999, le film qui restera à jamais dans nos mémoires, chef d’œuvre de Fincher, LE thriller psychologique par excellence : Fight Club.
Il réalise encore deux autres films dans la même ambiance qui lui est si particulière, Panic Room et Zodiac, puis en 2008 réalisa son premier film fantastique : L’étrange Histoire de Benjamin Button, ou il collabora une nouvelle fois avec son ami Brad Pitt pour nous raconter le curieux récit d’un homme qui est naît en tant que vieillard et qui va rajeunir jusqu’à sa mort. Ce film, émouvant aura remporté trois Oscars.
Son film The Social Network, sorti en 2010 sera sa première collaboration avec Rooney Mara. Il y rassemble une nouvelle génération d’acteur (Jesse Eisenberg) pour y jouer le récit de la création de Facebook. Fincher y a démontré son perfectionnisme dès les premières minutes : il a fallut quatre-vingt-dix-neuf prises pour ce début de film bien ficelé où nous pouvons comprendre la solitude du personnage traversant le campus sans que personne ne le remarque, sans que personne ne réalise la grande influence qu’il aura sur notre monde.
https://www.youtube.com/watch?v=xXdFJggkjzM
L’année d’après, il collabore une nouvelle fois avec Rooney Mara pour The Girl With The Dragon Tatoo, adapté du roman Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes de Stieg Larsson, racontant la douloureuse histoire de la mystérieuse Lisbeth Slander, et de sa rencontre avec Mikael Blomkvist, un journaliste avec qui elle sera amené à résoudre une enquête complexe. Le film reste néanmoins proche de l’adaptation suédoise du film. Il ne sera pas renouvelé pour les deux tomes qui suivent.
Enfin, en 2013, il produisit l’adaptation du roman de Gillian Flynn. Gone Girl retrace la mystérieuse disparition d’une jeune femme dont le mari sera accusé. Le scénario est époustouflant, la fin renversante, l’ambiance y est bien oppressante tout au long du long-métrage.
Ces films ont donc tous les caractéristiques types de Fincher : la représentation de la douleur psychique par un héros inadapté à notre société, le tout, sur des images époustouflantes qui ont permis à Fincher de se classer parmi les meilleurs réalisateurs « visuels ».
C’est donc avec impatience que nous attendons d’être à Octobre pour admirer ce que Mindhunter nous réserve.
Coup de maître, c’est littéralement une minute de pur bonheur, où nous restons scotchés à l’écran, impatients d’être en Octobre, date de la diffusion des premiers épisodes. C’est effectivement du David Fincher que nous voyons là, c’est lui qui réalisera les trois premier épisodes, comment ne pas reconnaître cet esthétique si méticuleusement travaillé tel que chaque plan est chargé de symbolique.
https://www.youtube.com/watch?v=LR3G1lWbnUU
Adapté d’un roman éponyme, Mindhunter, c’est l’histoire d’un agent d’une unité d’élite du FBI dédiée aux crimes en séries, qui développe au fur et à mesure des techniques de profilage. Fincher était donc le réalisateur parfait, lui qui est connu pour son style sombre, violent et poignant, plongeant le spectateur dans son univers, et le maniant à sa guise.
Mais qui est exactement David Fincher?
Fincher, c’est un passionné de Georges Lucas, qui dès ses huit ans, a déjà commencé à réaliser des films dans le cadre familial. C’est donc tôt qu’il s’est éloigné de la voie scolaire pour travailler comme « technicien à tout faire » sur les plateaux. Ce n’est qu’après, en 1980, à l’âge de 18 ans, qu’il est engagé par Industrial Light and Magic, une société d’effet spéciaux de cinéma, fondé par Georges Lucas lui même.
Quatre ans plus tard, il quitte l’ILM pour tourner une publicité pour American Cancer Society. Cette publicité attirera l’attention des producteurs : c’est son premier coup de maître : montrer un fœtus fumant une cigarette pour alerter les femmes enceintes de ses dangers.
https://www.youtube.com/watch?v=iUolSGfXbN0
Il continua à réaliser des publicités durant plusieurs années, mais également des vidéoclips pour plusieurs chanteurs et groupes célèbres : Michael Jackson, Madonna, Les Rolling Stones… Il créa même par la suite sa société de production, Propaganda Films, qui a tout de même réalisé près d’un tiers des vidéoclips de l’industrie américaine des années 90.
https://www.youtube.com/watch?v=Te6VBiRjhqA
Arriva enfin, en 1992, son premier long-métrage. Il a eut la dure tâche de succéder à James Cameron pour son film, Allien 3. Bien que les critiques aient été mitigés, ce fut un certain succès commercial. Mais c’est trois ans plus tard que Fincher, dégouté après son premier court métrage (la grosse production ne le laissait pas agir à sa guise) tomba sur le script de Se7en.
Se7en, c’est du glauque, du dégout, aucun repère pour le spectateur incapable d’éprouver de la compassion pour les victimes qui représentent les sept pêchers capitaux et encore moins d’attache sur les deux policiers ayant eux aussi leurs propres vices. Se7en, c’est le twist final qui prend aux tripes et qui marque plusieurs jours durant. Un film inoubliable.
L’effet fut immédiat, pour un budget de 33 millions de dollars, c’est 320 millions de dollars de recettes dans le monde : Fincher s’impose comme une référence en partie grâce à son soigneux travail sur la lumière, se fait reconnaître dans la profession, mais surtout, il a rencontré Brad Pitt avec qui il tournera de nombreux films par la suite.
Fincher continue dans sa lancé de film sombre, qui pourtant, apportent une critique de notre société très approfondie. Il sortira The Game, l’intrigante histoire d’une riche homme d’affaire qui accepte de jouer à un mystérieux jeu dont il va vite se sentir dépasser, puis, en 1999, le film qui restera à jamais dans nos mémoires, chef d’œuvre de Fincher, LE thriller psychologique par excellence : Fight Club.
Il réalise encore deux autres films dans la même ambiance qui lui est si particulière, Panic Room et Zodiac, puis en 2008 réalisa son premier film fantastique : L’étrange Histoire de Benjamin Button, ou il collabora une nouvelle fois avec son ami Brad Pitt pour nous raconter le curieux récit d’un homme qui est naît en tant que vieillard et qui va rajeunir jusqu’à sa mort. Ce film, émouvant aura remporté trois Oscars.
Son film The Social Network, sorti en 2010 sera sa première collaboration avec Rooney Mara. Il y rassemble une nouvelle génération d’acteur (Jesse Eisenberg) pour y jouer le récit de la création de Facebook. Fincher y a démontré son perfectionnisme dès les premières minutes : il a fallut quatre-vingt-dix-neuf prises pour ce début de film bien ficelé où nous pouvons comprendre la solitude du personnage traversant le campus sans que personne ne le remarque, sans que personne ne réalise la grande influence qu’il aura sur notre monde.
https://www.youtube.com/watch?v=xXdFJggkjzM
L’année d’après, il collabore une nouvelle fois avec Rooney Mara pour The Girl With The Dragon Tatoo, adapté du roman Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes de Stieg Larsson, racontant la douloureuse histoire de la mystérieuse Lisbeth Slander, et de sa rencontre avec Mikael Blomkvist, un journaliste avec qui elle sera amené à résoudre une enquête complexe. Le film reste néanmoins proche de l’adaptation suédoise du film. Il ne sera pas renouvelé pour les deux tomes qui suivent.
Enfin, en 2013, il produisit l’adaptation du roman de Gillian Flynn. Gone Girl retrace la mystérieuse disparition d’une jeune femme dont le mari sera accusé. Le scénario est époustouflant, la fin renversante, l’ambiance y est bien oppressante tout au long du long-métrage.
Ces films ont donc tous les caractéristiques types de Fincher : la représentation de la douleur psychique par un héros inadapté à notre société, le tout, sur des images époustouflantes qui ont permis à Fincher de se classer parmi les meilleurs réalisateurs « visuels ».
C’est donc avec impatience que nous attendons d’être à Octobre pour admirer ce que Mindhunter nous réserve.